Chères et chers passionnés de Savate, Aujourd’hui, la CASAV se tient face à vous avec une conviction simple : la Savate peut transformer des vies. Elle exige la maîtrise et offre l’élégance, elle forge le caractère et ouvre des trajectoires — des clubs de quartier jusqu’aux podiums internationaux. Notre Confédération n’est pas qu’une structure : c’est une maison commune. Nous y rassemblons nos histoires et nos talents pour donner à la jeunesse africaine une méthode : observer, respirer, décider. Un art du mouvement, un langage de respect. Je pense à celles et ceux qui s’entraînent avec peu de moyens mais beaucoup de volonté. Votre talent ne doit pas être limité par votre code postal. Ensemble, nous bâtirons les passerelles : académies régionales, formations d’arbitres, circuits lisibles, partenariats éducatifs. Nous irons là où l’accès manque encore. Aux entraîneurs, arbitres et dirigeants : merci. Votre exigence patiente est la trame de nos victoires. Aux jeunes, je dis : vous n’êtes pas l’avenir de la Savate, vous en êtes déjà le présent. Le talent ouvre les portes ; la constance les maintient ouvertes. À nos partenaires : transparence, impact, héritage. Chaque contribution doit se voir dans un club qui s’équipe, une athlète qui progresse, un arbitre qui se certifie. L’Afrique sait ce que l’effort veut dire. La Savate nous apprend que l’élégance n’est pas un luxe : c’est une discipline — celle d’un corps aligné, d’un regard clair, d’une intention juste. Continuons d’avancer, round après round, pour inscrire la Savate africaine au cœur de la carte mondiale. Vive la Savate, vive la CASAV, vive l’Afrique.
« L’élégance n’est pas un luxe : c’est une discipline. »
— Dr Matar CISS, Président de la Confédération Africaine de Savate